Raquettes en massif de Belledone

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Le temps d’un week-end, nous avons décidé de rendre visite à des amis de vieille date. Arrivant à Grenoble le vendredi soir pour repartir le dimanche après-midi suivant, il nous fallait un plan du tonnerre. Et les copains n’ont pas loupé. Ils nous ont amené dans le massif de Belledone, avec comme équipement des raquettes, un duvet, et presque un kilogramme de fromage. En résumé : nous partons en montagne pour un aller-retour, avec comme objectif de trouver un refuge non gardé pour manger (du fromage) et dormir.

Nous sommes arrivés au parking de Gleyzin en début d’après midi. Le temps d’un pique-nique, nous nous mettons en route assez rapidement. Courant février, la nuit tombe encore rapidement, il ne faut pas tarder.

Montagne de Périoule

Le démarrage de notre parcours fait appel à notre cœur. Le dénivelé est conséquent, et il nous remémore doucement mais sûrement que fumer, c’est pas terrible quand tu fais de la montagne. Un peu plus tard arrive une autre difficulté, les raquettes. Ça paraît sympa à première vue. Mais quand la neige n’est pas au top (ce qui était notre cas aux vues des températures estivales), tes chevilles souffrent. Beaucoup.

Après quelques chutes et coups de pression en flanc de montagne, nous atteignons finalement en tout début de soirée le refuge non gardé, dit Chalet de Tigneux – on tient d’ailleurs à remercier l’association Tous à Poêle, l’association qui bichonne les cabanes libres, et surtout la nôtre 🙂. Enfin bref, après un moment chalet souvenir Norvège, nous nous rendons compte que nous ne sommes pas quatre à dormir sur place, mais neuf au total. Ce qui n’est pas plus mal puisque nous en profitons pour échanger fromages et boissons à base d’éthanol !

Le lendemain, en conséquence de cette fameuse fiole de chartreuse, le réveil est compliqué. A un tel point que nous décidons de partir à la conquête du sommet voisin. Une grave erreur disaient certains. Ils disaient vrai. Une fois au sommet, le constat est là : trop de neige, aucune visibilité, pas envie de mourir. En conclusion, nous repartons de plus belle, sur les fesses, pour rejoindre le parking.

Une escapade courte, qu’on aurait bien prolongée. Mais en tout cas, l’itinéraire est plutôt simple et accessible à tous. On le recommande, FORT !

Montagne de Périoule

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