En route pour une grande randonnée française, seconde partie

Temps de lecture : 3 minutes

J’ai toujours tendance à affirmer que la découverte est un processus sans fin. Même si les contrées que j’arpente ne présentent rien de nouveau aux yeux de beaucoup, elles restent aux miens une source inépuisable d’exploration, d’apprentissage, de rencontres, de sensations, ou encore d’aventures.

Courant juillet, je terminai ce que je ne pensais pas encore être la première partie d’une très grande randonnée française. Après un mois parsemé de longues journées à randonner et de courtes nuits à bivouaquer, je rejoins Jeanne dans le sud du pays. Alors que nous songions partir ensemble sur les sentiers du GR5, nous préférons finalement des vacances farnientes aux sons des cigales et des vagues de la Méditerranée.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, la farniente comprise. Au cours de la première quinzaine d’août, je retourne sur la route.

En direction du grand est

Ayant marqué la fin de ma dernière escapade à Saint-Rémy de Provence, je pensais évident de reprendre depuis ce même endroit. Malheureusement, les alertes canicules et incendies des derniers jours ont eu raison de moi. Pour des motifs de sécurité évidents, j’ai préféré rester sur un projet auquel j’avais déjà réfléchi, le GR5.

En me penchant sur les itinéraires de Grande Randonnée française, je comprends que je peux rattraper Strasbourg en Alsace depuis Menton dans les Alpes Maritimes. Le GR5 emprunte des sentiers qui traversent le Mercantour, le Queyras, le Jura, les Vosges, mais qui longent aussi des monuments comme le Mont Blanc. Outre la beauté des paysages prévus sur la route, les 1 300 kilomètres et 50 000 mètres de dénivelés positifs (et donc 50 000 mètres de négatifs) font du GR5 une épreuve sportive comme j’en ai peu pratiqué auparavant.

Et l’autonomie ?

Dans la continuité de ma précédente escapade, je préfère laisser les bistrots et auberges de côté pour profiter au mieux d’une expérience en presque complète autonomie. Distanciation sociale mise à part, ce choix me permet aussi des économies non négligeables, à termes réutilisables dans d’éventuels prochains projets.

Encore loin de l’image du préhistorique chasseur/cueilleur (note pour plus tard : apprendre à chasser et à reconnaitre les baies), je continue de favoriser les créations de nos artisans charcutiers et fromagers pour me nourrir. Quant au logement, rares sont les nuits où je me sépare de ma tente et mon duvet, aussi pratiques qu’efficaces, que les conditions soient froides et humides ou chaudes et sèches.

Quant à ceux qui se trouveraient sur mon chemin (vous pouvez consulter ma carte ci-dessous où me suivre en temps presque réel grâce aux services de Garmin), n’hésitez pas à faire signe ! Que ce soit pour marcher, échanger un repas où proposer une douche chaude, je suis toujours preneur.

Itinéraire

📍 De Menton à Strasbourg
📈 1 350 kilomètres (hors variantes)
📅 Entre 60 et 80 jours
⛰ 53 000 mètres de D+ et presque autant de D- (hors variantes)
🥾 3 itinéraires de Grande Randonnée, les GR 52, 5 et 534
🥾 2 variantes au choix, le Tour du Queyras et le Tour du Mont-Blanc
🏞 4 parcs naturels régionaux, le Queyras, le Haut-Jura, le Doubs, le Ballon des Vosges
🏞 2 parcs naturels nationaux, le Mercantour et la Vanoise

Et la suite ?

Avec une fin prévue courant octobre, je me donne la période des nuits courtes pour songer à d’autres projets.

Entre autres, je réfléchis à la création d’un album reprenant certaines des photographies capturées à l’argentique lors de mes périples. Aussi, si le COVID le permet, j’envisage la préparation d’une grande randonnée non pas française mais américaine, comme je le mentionnai dans un autre billet.

Mais le principal objectif d’ici octobre sera le retour sur le marché du travail, un retour inévitable si je souhaite poursuivre mes escapades.

Affaire à suivre…


Commentaires

2 réponses à “En route pour une grande randonnée française, seconde partie”
  1. Avatar de Maxime ROLLAND
    Maxime ROLLAND

    Alors cette fin de randonnée c’est bien passée ? Nous nous sommes croisés le temps d’un repas au bord du lac amour dans le beaufortain.

    1. Avatar de Swic
      Swic

      Salut Maxime ! Très belle fin de randonnée, malgré les caprices de dame nature.
      Lac Amour je m’en rappelle en effet, j’espère que vous aviez pu terminer votre weekend tranquillement 🙂

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.