13/10

Temps de lecture : 2 minutes

📅 Saint Jacques de Compostelle – Journal de bord – 13/10

📍 Roncevaux – Larrasoaña
🥾 27.4
⏱️ 09:35
🌡️ Soleil
⛺ Bivouac
📋 Détail des étapes

Martin et moi-même avons convenu d’un départ à 8.30 ce matin. Il passe sous le porche pour me réveiller vers 8 heures finalement. Il m’explique que l’abbaye, pour s’assurer que personne n’oublie de se réveiller, joue dès 6.22 très précises des musiques religieuses. Pourquoi pas.

Nous effectuons notre première pause au village suivant, le temps d’un café, d’un croissant et d’un retrait au distributeur. Nous reprenons rapidement la route pour profiter du temps frais et agréable d’aujourd’hui. L’orage de la veille a laissé derrière lui un ciel bleu et des températures douces, non négligeables pour marcher dans de bonnes conditions. Par ailleurs, les paysages depuis le passage de la frontière n’ont rien à voir avec ceux que j’ai pu expérimenté sur la Via Turonésis. Comme nous n’avons pas encore totalement quittés les Pyrénées, nous arpentons beaucoup de chemins rocailleux et vallonnés, biens plus sympathiques que les routes départementales que j’avais pu emprunter en France. Par contre, je ne cesse de me laisser surprendre par le nombre de pèlerins que l’on croise depuis hier. Cette densité de marcheurs me rappelle celle avec laquelle j’avais marché il y a quelques années de ça sur le très célèbre Tour du Mont Blanc (que je recommande quand même).

En direction de Larrasoaña

En cours de route, je fais la rencontre de Fabien. Nous sommes amenés à échanger puisque lui aussi pratique le bivouac. Il a 37 ans et a voulu prendre de grandes vacances pour ralentir sa vie de saisonnier, où il m’explique enchaîner depuis bien trop longtemps sans vraiment profiter. Il me raconte aussi ses aventures de jeunesse, notamment celle en Amérique du Sud, où il a été victime d’une expérience paranormale. En pleine randonnée dans les Andes, son groupe et lui-même auraient vu leur guide entrer en transe, devenir possédé par un être inconnu. Je ne sais pas si je dois le croire, mais il raconte bien l’histoire. J’y accroche !

Ce soir, il fait bon, ce sera bivouac. A l’issu d’un Pulco Citron local dans la charmante ciudad de Larrasoaña, et en compagnie de Martin et d’un espagnol avec qui nous avons dîné la veille, je pars dans les champs me trouver un endroit où dormir.

Spot de bivouac

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