26/09

Temps de lecture : 2 minutes

📅 Saint Jacques de Compostelle – Journal de bord – 26/09

📍 Saintes – Pons
🥾 22.6
⏱️ 07:00
🌡️ Nuages
⛺ Halte jacquaire de Pons
📋 Détail des étapes

Première étape de la journée : la boulangerie de la veille. Le pain y est tellement bon que je ne peux pas quitter la ville sans reprendre une baguette.

Je ne prévois pas de marcher longtemps aujourd’hui. Mon objectif est la ville de Pons, que je devrais atteindre d’ici 15.00. Sur la route, je croise un pèlerin. Il marche très lentement. Au plus je me rapproche de lui, au plus je comprends. Son sac doit peser un bon 25 kilos. Je m’arrête à sa hauteur pour lui proposer à boire et à manger. Il refuse et m’indique que tout va bien. Il en profite pour préciser que cette nuit, il a dormi sous la pluie. Enfin, il ajoute être en possession d’une tente. Je le réconforte en appuyant le fait qu’il ait quand même dormi à l’abri. Il me répond que non. En fait, sa tente est encore neuve. Il n’a jamais réussi à la monter… Sur ces belles paroles, et la météo se faisant menaçante, je décide d’accélérer le pas. Je ne croiserai plus jamais ce pèlerin.

Vers midi, les nuages ont disparu pour laisser place à de belles éclaircies. Avec un vent qui souffle en rafale, l’humidité a presque disparu. J’en profite pour étaler mes affaires encore légèrement humides de la veille sur mon matelas (à force de vivre en extérieur, on apprend à apprécier chaque instant de soleil). J’en profite aussi pour avaler un sandwich et partir sur une sieste de trente minutes. La dolce vita.

J’arrive à Pons dans l’après midi. Pons est une ville sympathique, même si elle ressemble aux villes types de la diagonale du vide (les souvenirs de Saint Jean d’Angély me donnent encore des frissons). La place centrale du village, au pied du donjon, dispose de quelques troquets où les jeunes du coin viennent descendre des Monaco après la fin des cours. 

Je visite le donjon (gratuit pour les pèlerins), sirote au bar un Pulco Citron, achète de quoi me rassasier pour le dîner, et rejoins la halte jacquaire de Pons un peu plus bas. Ce soir, à nouveau, je suis seul. Ça commence à peser.


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