30/09

Temps de lecture : 2 minutes

📅 Saint Jacques de Compostelle – Journal de bord – 30/09

📍 Pian Médoc – Gradignan
🥾 32.8
⏱️ 08:35
🌡️ Soleil
⛺ Halte jacquaire de Gradignan
📋 Détail des étapes

A l’issu d’un petit déjeuner aux frais du seigneur, je reprends le chemin vers Saint Jacques de Compostelle, direction Bordeaux. Mes pieds me font un mal de chien. La taille de mes ampoules a quadruplé en quelques jours. Et rien ne s’annonce bien pour aujourd’hui : selon les témoignages de beaucoup de pèlerins, atteindre Saint Jacques de Compostelle par la traversée de Bordeaux est l’une des étapes les plus longues, ennuyeuses et fastidieuses de toutes la via Turonesis. Super !

Je ne m’attarde pas sur la traversée de Bordeaux. En effet, traverser une agglomération, c’est longer des périphériques, passer des lotissements, et attendre gentiment que le petit bonhomme passe au vert pour traverser la route. En d’autres termes, l’enfer. 

En soirée, et après une marche qui a littéralement découpé mes pieds (la chaleur de l’après midi a eu pour conséquence l’explosion de mes ampoules), j’atteins enfin Gradignan. Je me dirige très rapidement vers la halte jacquaire qui s’avère être un ancien hôpital de pèlerin. En arrivant, je suis surpris par la beauté du bâtiment, mais surtout par les quelques pèlerins qui ont prévu d’y passer la nuit. Pour la première fois depuis presqu’une semaine, je vais enfin passer la soirée en compagnie d’autres pèlerins !

Je fais la rencontre de Christophe, 44 ans, ancien militaire et personnel RATP. Ce n’est pas la première fois qu’il parcourt les chemins de Compostelle, mais c’est la première fois qu’il parcourt la via Turonesis. Nous échangeons beaucoup, sur nos anecdotes et nos ressentis. Le courant passe plutôt bien. Nous décidons de marcher ensemble le lendemain. En plus de Christophe, un couple d’italiens, du même âge que moi, sont présents. Après avoir descendu une bouteille de Bordeaux et une bouteille de Moët, ils tentent d’expliquer dans un anglais approximatif qu’ils désirent se rendre à la même halte jacquaire que nous le lendemain. Si la gueule de bois ne les rattrape pas, nous marcherons sans doute tous les quatre.


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