16/09

Temps de lecture : 2 minutes

📅 Saint Jacques de Compostelle – Journal de bord – 16/09

📍 Naintré – Poitiers
🥾 26.2
⏱️ 07:00
🌡️ Soleil
⛺ Chez Mehdi
📋 Détail des étapes

Le lever du soleil sur les ruines est particulièrement intense. Les couleurs encore froides de la mâtinée épousent très bien les vieilles pierres qui m’entourent. Après quelques instants médiation, une banane et un sachet de Belvita, je me remets en route sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle, direction Poitiers.

Je profite de la fraîcheur matinale pour adopter un rythme qui doit frôler les 6 kilomètres par heure. Je dois admettre que j’ai aussi très bien dormi la nuit dernière, ce qui me permet de conserver une certaine endurance. Dans la matinée, j’ai déjà avalé les deux tiers du parcours de la journée.

A midi, je m’abrite à l’ombre, au bord d’une route départementale. J’en profite pour manger et siester (les plaisirs simples de la vie). Je ne tarde pas trop non plus puisque les 32 degrés commencent à peser très lourds et je n’ai pas envie d’arriver desséché à Poitiers.

Après avoir écouté en boucle « I Will Survive » de Gloria Gaynor (on trouve courage et motivation n’importe où), j’arrive dans la capitale de la Vienne vers 15 heures. Je m’installe en terrasse d’un café pour absorber, en l’espace d’une demie heure, 1.5 litres d’eau. J’ai frôlé la noyade.

Je rejoins Mehdi en fin d’après-midi. Nous partageons un Pulco Citron en terrasse, en évoquant mes premières expériences, mais aussi les ampoules qui sont apparues aujourd’hui sur mes talons. Je m’arrête à la pharmacie de la place du marché pour acheter quelques produits de soin. Je prends des pansements Compeed, qui endossent le rôle de seconde peau. Le pharmacien me conseille aussi la crème Compeed, que je ne connaissais pas, et qui permet la lubrification des frottements sur les zones sensibles. Le mélange ne permet pas la disparition des ampoules, c’est clair. Mais il permet un soulagement certain sur les zones délicates, je le concède. Ainsi, pour ceux qui lisent ce billet et qui prévoient de marcher dans la durée, sachez que ces produits peuvent être de bons amis ; et ce sera mon cas pour les prochains jours…

Nous rentrons en fin de soirée pour manger un plat de pâtes/lardons/chorizo/crème fraîche/oignons, cuit dans un rice cooker. Surprenant à première vue, mais délicieux lorsque, sur les trois derniers jours, l’essentiel des repas avalés était constitué de sandwichs.


Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.