29/10

Temps de lecture : 2 minutes

📅 Saint Jacques de Compostelle – Journal de bord – 29/10

📍 Burgos – Hontanas
🥾 31.4
⏱️ 07:45
🌡️ Nuages
⛺ Albergue à Hontanas
📋 Détail des étapes

Pour la dernière fois depuis six jours, je me réveille aux côtés de Jeanne, qui s’apprête à partir. Elle ne le saura pas jusqu’à la lecture de ce billet, mais j’ai pleuré ce matin là. 

Pour la reprise, je prévois une étape de 20 kilomètres, dans un contexte tout différent : j’ai profité du passage de Jeanne pour lui remettre mon équipement de bivouac, que je n’utiliserai plus puis-qu’avec le changement d’heure, la nuit tombe à partir de 18 heures ; je suis aussi équipé de nouvelles chaussures La Sportiva achetées quelques jours plus tôt dans une petite mais pratique boutique d’activités outdoors de Burgos.

Je prends le temps de partir et entreprends une première pause à 200 mètres de l’hôtel, au café Valor, où les churros préparés maison sont exquis. C’est finalement sur les coups de 11 heures que je quitte Burgos définitivement. A nouveau, je me retrouve face à moi même, sur ce fameux chemin qui m’emmènera d’ici quelques jours à Saint Jacques de Compostelle.

En milieu d’après midi, j’atteins Hornillo del Camino, où je suis censé passer la nuit. Seul bémol, une auberge sur deux est fermée, tous les lits restants sont pris et il ne reste qu’une chambre à 50 euros. Je m’installe au pied de l’église le temps de réfléchir. Au bout de quelques minutes et deux trois cigarettes, j’en conclu qu’il est plus sage de poursuivre jusqu’au village suivant, à 10 kilomètres, où les lits pour pèlerins sont plus nombreux, et les tarifs beaucoup moins chers. A ce moment précis, je regrette de ne plus avoir mon barda de bivouac : même s’il fait nuit dans une heure, j’aurais pu rester à l’abri de l’église pour une nuit en extérieur, d’autant plus qu’il fait agréablement bon ce soir…

Coucher de soleil avant Hontanas

A la tombée de la nuit, et à l’issue d’un coucher de soleil très sympathique, je pénètre dans la cité de Hontanas. Une auberge sur deux est fermée ici aussi. A en croire que nous venons de basculer dans l’arrière saison. Néanmoins, j’arrive à trouver de quoi dormir dans la dernière des albergues presque complètes de la ville, à l’étage d’un lit superposé qui repose à deux mètres du sol. Génial. 

Pour dîner, la dernière albergue d’Hontanas refuse que l’on utilise la cuisine. Normal, les tenanciers proposent des menus végans uniquement servis à 18.30. Pratique lorsque, comme moi, on arrive à l’auberge à 19 heures. Enfin bref, je pars en mission dans le centre-ville pour atterrir dans un troquet tenu par une Irlandaise (ancienne pèlerine des chemins de Saint Jacques de Compostelle). En plus de ce premier soupçon d’originalité, il s’avère que le troquet propose ce soir un concert, joué par une Espagnole, accompagnée de sa voix et de sa guitare. 


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